DES LITIGES JURIDIQUES, CONSULTEZ D'ABORD VOTRE ASSOCIATION DE JOUEURS
La FIFPRO s'est engagée à aider les joueurs qui rencontrent des difficultés juridiques avec leurs clubs, et s'assurer que la législation du football est juste et impartiale.
La cadre juridique du monde du football est différent de celui des autres industries.
En tant que joueur professionnel, vous devez faire valoir vos prétentions juridiques devant un tribunal du football reconnu, et non devant une cour de justice ordinaire.
Si vous êtes membre d'une association nationale de joueurs, vous devez toujours vous tourner vers elle en premier lieu pour obtenir des conseils juridiques.
Pour cette raison, nous conseillons aux joueurs de toujours contacter leur association locale de joueurs.
“C'EST TELLEMENT IMPORTANT POUR LES JOUEURS D'AVOIR UN SYNDICAT, D'AVOIR QUELQU'UN VERS QUI SE TOURNER LORSQU'ILS ONT BESOIN D'AIDE”
L'association vous aidera à effectuer une réclamation ou vous mettra en contact avec un avocat spécialisé disposant d'une connaissance approfondie du fonctionnement du droit du football.
La plupart des plaintes des joueurs concernent les salaires impayés.
Le rapport mondial sur le travail 2016 de la FIFPRO a montré que 41 pour cent des joueurs ont reçu des paiements en retard au cours des deux dernières saisons. Dans certains pays, ce pourcentage s'élevait à 95 pour cent.
À la suite du rapport, la FIFPRO a travaillé avec la FIFA pour traiter ce problème de paiements en retard.
Depuis le 1er juin 2018, la FIFA a accepté de changer les règles de façon à ce que :
- Les joueurs puissent entamer des procédures juridiques pour quitter leur club lorsqu'ils n'ont pas été payés pendant deux mois consécutifs
- Les clubs ne peuvent plus mentionner sur les contrats les « périodes de grâce » qui leur permettaient de payer les salaires en retard
Les joueurs peuvent entamer des procédures juridiques pour quitter un club qui se comporte de « manière abusive » envers eux.
“J'APPRÉCIE VRAIMENT LE SOUTIEN QUE FIFPRO M'A APPORTÉ - VOUS M'AVEZ AIDÉ À GAGNER MON CAS”